lundi 18 mars 2013

Hot Chili

 

Nous voila à nouveau à Santiago, accueillis par Léo, un couchsurfer très sympathique. Le deuxième soir nous dinons ensemble ainsi qu’avec une de ses amies.

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Nous atterrissons ensuite dans une auberge de jeunesse un peu particulière: recyclage de l’eau, des canettes de bières… et élevage de colombes !

Nous finissons par décider où nous allons poursuivre notre voyage! C’est à San Pedro de Atacama que nous allons continuer à user nos semelles…

C’est parti pour 24h de bus… plus on monte vers le nord plus les paysages sont désertiques. Une fois arrivés nous installons notre tente dans le jardin de Pablo (orfèvre à San Pedro), qui nous a été recommandé par Monique (rencontrée à Valparaiso). Il vit dans une maison en terre qu’il a construit lui même. Nous sympathisons avec d’autres locataires ainsi que l’âne qui vit dans le pré.

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San Pedro de Atacama est une ville très touristique, avec plus de 60 agences proposant des excusions aux alentours. Pour notre part on préfèrerait éviter de faire ces fameux tours. Nous commençons donc par louer des vélos. Premier spot: la valle de la luna (à une 15aine de km de la ville). Nous partons en fin d’après midi, pour éviter la grosse chaleur et profiter du coucher de soleil.

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San Pedro est situé à 2400m, et nous ressentons les effets de l’altitude et de la chaleur cumulés. Faire du vélo nous permet de nous acclimater.

Deuxième spot: la laguna Cejar, située à 30 km. Cette fois nous partons avant le lever du soleil pour éviter l’insolation. Départ vers 6h30, sandales et short pour être à l’aise plus tard dans la journée. Dès que nous sommes sortis de la ville (en plein désert), nous regrettons notre choix vestimentaire! Il doit faire environ 0°C et on ne sent plus nos mains ni nos doigts de pieds. Au bout  d’une heure le soleil se lève et commence à nous réchauffer doucement. Heureusement les paysages nous font oublier la douleur!

Nous arrivons à la lagune, et nous sommes seuls… avec quelques flamands roses. Nous profitons bien du paysage et Yannick se baigne dans une eau avec une très forte concentration de sel. Pas facile de nager les jambes hors de l’eau.

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Retour à San Pedro avant la grosse chaleur. Le soir, nous repartons sur nos vélos pour un autre coucher de soleil dans la valle de la muerte. Nous pédalons au milieu du canyon et des dunes de sable.

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Le lendemain, nous partons faire un tour un peu particulier! Nous avons rencontré Sandrine et Jeremy, deux français en lune de miel. Ils nous ont proposé de nous emmener voir les geysers à une 100aine de kilomètres. Nous partons donc à 5h du matin pour assister au lever de soleil dans le champs de geysers le plus haut du monde : 4300m.

Le spectacle est impressionnant, au lever de soleil une 50 aine de geyser fument et projettent de l’eau bouillante. Grâce au “Fressard’s tour” on reste plus de 4 heures sur le spot. On en profite pour se baigner dans une piscine naturelle d’eau chaude. C’est pas tout les jours qu’on se baigne à plus de 4000m !

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A la redescente nous découvrons le paysage désertique. On s’arrête souvent pour photographier paysages, vigognes et autres lamas.

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C’est l’heure du dernier diner chez Pablo avant notre départ pour l’Argentine.

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On prend un bus qui en 12h nous emmène à Salta. On traverse les Andes et l’altiplano via un col à 4600m ! On ne dort pas, trop occupés à prendre des photos de ces paysages uniques.

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A Salta, on en profite pour visiter le musée d’archéologie de haute montagne. Des archéologues ont découvert des sites de sacrifices incas au sommet d’une montagne culminant à 6700m. Trois enfants congelés sont été retrouvés et sont exposés dans le musée. Ce sacrifice date de plus de 500 ans. Le musée dispose d’un système de cryogénisation unique.

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Le temps étant très gris, nous ne profiterons pas des couleurs des paysages nord argentins, nous décidons d’écourter cette partie du voyage.

Après un petit bife de chorizo de 500grs, il est l’heure de prendre la route pour la Bolivie…

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vendredi 8 mars 2013

La renfougne en Patagonie

 

Arrivés à El Chaten nous patientons deux jours le temps que la météo redevienne favorable. Nous en profitons pour gouter d’autres bières locales avec nos amis francophones.

El Chalten est une ville-frontière crée en 1985 dans le but de battre le Chili dans la course à la frontière. Aujourd’hui c’est un lieu touristique qui vit du trecking.

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Ca y est on voit le Fitz Roy (la montagne qui fume) qui sort des nuages… c’est le signal du retour du beau temps et donc le départ de notre rando de 3 jours.

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Le premier jour nous nous rendons tout d’abord à un premier mirador avec vu sur le glacier Grande. Nous sommes bien couverts car le vent souffle pas mal aujourd’hui. Deuxième étape de la journée, se rendre au camping qui se situe juste sous le mirador au pied du Fitz Roy. Avant le diner nous montons les 400m qui nous séparent du mirador prendre quelques photos et faire un petit repérage pour le lendemain matin. Nos amis francophones ont déjà diné et nous ont gentiment laissé du vin pour arroser notre repas!

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Le lendemain nous sommes réveillés par des marcheurs bruyants qui partent pour le lever de soleil. Nous nous lançons à notre tour dans le pentu pour aller admirer les couleurs du matin. Le soleil met du temps à éclairer la roche car les nuages sont joueurs ce matin.  Nous passons pas loin de 3 heures là-haut a profiter du spectacle.

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Nous redescendons pour poursuivre notre marche dans une autre vallée et rejoindre un bivouac qui donne sur l’arrière du Fitz Roy histoire maintenant de profiter du coucher de soleil…

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On doit passer par une propriété privée pour rejoindre le bivouac … après quelques heures de marche on voit un panneau affichant les tarifs pour passer:  100 pesos (16 euros) par personne pour avoir le droit de randonner dans cette partie ! On a déjà bien avancé dans la journée, on décide quand même d’aller voir plus loin ce qui se passe mais on est bien décidé à ne pas payer pour marcher.

On planque nos billets dans les sacs … et on mets 40 pesos dans un porte-monnaie. On arrive à la propriété et un guide nous accueille, on lui dit qu’on était pas au courant que l’accès était payant. Il nous laisse passer gratuitement et nous indique très grossièrement le chemin.

Chemin que l’on va chercher pendant plus d’une heure dans une végétation qui nous massacre les jambes: une véritable renfougne* (c’est donc ça !) L’heure avançant on laisse tomber et on file vers un lac pour bivouaquer dans un vent à décorner les bœufs !

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Le lendemain on part explorer une vallée où l’on verra des condors voler au loin avant de renter en stop sur El Chalten.

Prochain arrêt : El Calafate. On attend une heure au bord de la route avant qu’un couple d’argentins en vacances nous transporte à bon port.

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Une fois à El Calafate on pose nos affaires dans une hospedaje. Nous décidons de tenter une deuxième fois notre chance en stop  pour allez au glacier Perito Moreno* à 80 bornes de la ville (avec les duvets au cas où nous devrions dormir par là-bas). C’est un échec, personne de s’arrête … bon y ira le lendemain en bus, c’est moins fun et plus cher Sourire

* Perito Moreno quelques données:

Front du glacier: 5km de large / longueur: 30km / hauteur du front de glace émergé: 60m /  hauteur moyenne: 170 m avec certains endroits plus de 700m. C’est l’un des 3 glaciers de Patagonie qui n’est pas en régression, il avance  de 2 mètres par jour. Il est alimenté par le champ de glace sud (Hielo Sur).

On avait peur de cette destination “sur-touristique”, mais finalement on est pas déçu. La vision des pans de glace se détachant du glacier est vraiment impressionnante ! Et on reste plus de 4 heures devant ce spectacle ! A faire des photos et des vidéos !

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Prochaine étape: retourner au Chili à Puerto Natales pour aller faire de la rando dans le parc du Torre del paine.

On décide de faire le grand tour qui se fait sur 8/9 jours. On a acheté 8 jours de nourriture (pâtes, soupe, polenta, purée lyophilisée, fromage râpé, chocolat et gâteaux).

Le premier jour le temps est couvert. Nous arrivons vers 19h à un ancien camping, où se trouvent deux gardaparques. Ils nous laissent planter la tente à côté de leur gros dôme vert. Ils nous proposent de cuisiner à l’intérieur et nous acceptons car il commence à pleuvoir. Ils sont équipés d’une cuisinière et l’un d’eux à cuisiné des petits pains. Il nous en offre deux chacun! c’est un régal, ils sont encore chauds.

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Le deuxième jour nous marchons toute la journée sous la pluie. Nous nous installons dans un camping boueux (autorisé cette fois-ci) et préparons notre diner dans un abri en tôles, bondé et humide. Nous apprenons que le chemin est momentanément coupé à cause de la pluie. Nous nous couchons avec l’espoir que le chemin sera ouvert dès le lendemain matin.

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Le troisième jour il fait beau, et le chemin est toujours fermé….nous commençons à planifier une évasion. Deux autres randonneurs ont tenté le coup, mais ils ont été repérés par un garde à la sortie du camping. Yannick part repérer le chemin, avec petit détour pour éviter le garde qui coupe du bois dans la forêt. Nous plions aussi discrètement que possible notre tente et fuyons le camping… la stratégie à marché!!! Nous nous éloignons rapidement pour mettre le plus de distance possible avec le campement! On profite pleinement du chemin et paysages que nous avons pour nous tous seuls…jusqu’à un col (passo) où nous sommes rejoint par d’autres car le chemin a été réouvert entre temps!

La vue depuis le passo est magnifique, elle donne sur le glacier Grey, un immense champ de glace alimenté par le Hielo sur. Au col on rencontre Arnaud, un belge en vadrouille depuis 3 ans. Il est parti d’Alaska en vélo et a gravit les plus hauts sommets de chaque pays traversés ! Une belle aventure.

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Le quatrième jour, on rejoint l’itinéraire du circuit du W (la rando la plus courue du parc), il y à beaucoup plus de monde, on pousse jusqu’a un camping fermé mais qui accueille une trentaine de tentes. La nuit sera agitée pour Aurélie car la chute des séracs fait un bruit assourdissant dans toute la vallée. Le lendemain matin pluie ! On trace la route jusqu’au prochain camp gratuit au pied des tours. Ca se dégage après le repas du soir (soupe+pâtes+1kg du purée), on décide de faire une promenade digestive jusqu’au mirador pour voir ça de plus près. Malheureusement le temps de monter les tours sont à nouveau dans les nuages! Redescente à la frontale, on retentera notre chance le lendemain matin pour le lever de soleil.

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Sixième jour : réveil à 5h30 pour le lever de soleil au pied des tours ! Pas plus de chance que la veille, on est un peu déçus ! Surtout que sur le chemin du retour les nuages se dispersent et il y a une superbe vue sur ces tours de granite.

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A la sortie du parc on aperçoit nos premiers guanacos.

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Retour à Puerto Natales, nous retrouvons dans la rue Arthur et Hugo que l’on avait rencontré à Cochrane. Nous fêtons ça avec des pizzas bien chargées et du vin.

Les jours suivants sont consacrés au repos, petite balade en vélo, et grimpette de la montagne Dorotea. Puis c’est notre dernière soirée : dernier verre avec Arthur et Hugo, dernière partie de carte Clignement d'œil

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Nous décollons le lendemain pour Santiago (merci le low cost) où nous prévoyons de faire un briefing pour enfin décider de la suite du parcours…

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