Estamos en Chile !

 

Après avoir remonté le temps (nous sommes partis le lundi 7 à 16h30 pour arriver le lundi 7 à 11h du mat), nous voici sur un nouveau continent: l’Amérique du Sud, au Chili.

Premier changement : la langue il faut maintenant parler en espagnol, après quelques mois en anglais. Chose facile pour Aurélie, mais plus compliqué pour Yannick (qui à 6 mois pour progresser, caramba) !

Au niveau température Santiago nous accueille avec un 35°C, on n’était pas habitué à ça en Nouvelle Zélande.

Pour nos premières nuits au Chili on a rendez vous avec Luis rencontré via couchsurfing et on logera 3 nuits chez lui.

Grosse coïncidence, la cousine Mexicaine d’Aurélie, Azucena, est de passage à Santiago pour une formation (Merci Facebook)! Nous partons à la découverte de Santiago ensemble. Nous commençons la journée par un tour guidé dans le centre. Après 4h de déambulations nous terminons la visite devant la maison de Pablo Neruda. Nous n’aurons pas la chance de la visiter car les employés du musée sont en grève (ils réclament d’être payés correctement), et ils ont bien raison.

Santiago est une ville qui a subit plusieurs tremblement de terre. Certaines constructions on déjà été reconstruites plusieurs fois.

Nous nous rafraichissons avec des glaces artisanales excellentes… ça rappelle un peu Terre à délice (clin d’œil pour Emilie) !

Le soir nous nous retrouvons dans un restaurant chilien avec Azucena et Aurora que nous avons rencontré pendant le tour. Nous passons une soirée fort sympathique dans le quartier de Bellavista  qui est très vivant le soir.

Nous avons également visité le musée de la mémoire et des droits de l’homme. Ce musée retrace l’histoire chilienne de 1973 (date du coup d’état de Pinochet) à 1990, lors du retour à la démocratie.    

Notre prochaine étape nous mène à Valparaiso, ville de 280 000 habitants au bord du Pacifique. Nous sommes accueillis par Eliana (une amie de Laure, la tante d’Aurélie). Elle nous emmène chez Monique une française qui vit depuis une vingtaine d’année à Valparaiso. Nous apprenons plein de chose sur l’histoire récente du Chili. Notamment sur les exilés chiliens qui sont venus en France pendant la dictature de Pinochet. On parle aussi de la situation des Mapuches, le principal groupe indigène du Chili. C’est le seul peuple d’Amérique du Sud qui a réussi à résister aux attaques de l’empire espagnol. Aujourd’hui la lutte continue : ils se battent pour récupérer les terres que l’Etat et les multinationales forestières leur ont volés.

Nous visitons la ville dont les murs sont recouverts de peintures murales. C’est très agréable de se promener à la recherche de ces murs colorés! C’est un musée à ciel ouvert.

Un petit clip par ici:

Cliquez sur Vimeo puis HD pour une meilleure qualité :-) Enjoy !

Valparaiso from yannick on Vimeo.

Nous nous rendons chez d’autres amis de Laure à Concepcion, chez Catherine et Domingo. Nous y sommes accueillis comme à la maison.

Nous prenons un bus local pour aller à Lota, où nous voulons visiter une ancienne mine de charbon. Le bus nous arrête au niveau de l’ancien site qui n’est pas ouvert aux touristes. Mais on nous fait entrer et nous avons droit à une visite improvisée. Cette mine sous-marine a fonctionné entre 1884 et 1997. Elle a été fermée car elle n’était plus rentable et la ville a été pongée dans la pauvreté.

Nous trouvons ensuite le site ouvert au public. Nous descendons dans la mine, équipés de lampes et d’un casque. Nous empruntons un ascenseur grinçant (on ne descend qu’à 25m de profondeur) et parcourons les boyaux pendant une heure avec un guide. Les conditions de travail des mineurs de l’époque font étrangement penser à Germinal. La mine faisait travailler les enfants à partir de 8 ans, et on ne compte pas les morts…

Nous poursuivons nos découvertes culturelles à l’occasion d’un concert de Manuel Garcia donné à l’université de Concepcion avec orchestre symphonique. Un petit aperçu en vidéo:

Cliquez sur Vimeo puis HD pour une meilleure qualité :-) Enjoy !

Manuel Garcia Concepcion from yannick on Vimeo.

 

Merci encore à Catherine et Domingo pour votre accueil, on repart direction le sud avec quelques idées en tête.

On mets le cap sur Pucon situé dans la région de l’Araucanie, qui est à 800 km de Santiago. Ici les trajets se font en bus tout confort.

Pucon est une station balnéaire très prisée des Chiliens, été comme hiver, dominée par un volcan actif (Volcan Villarica). Avant d’entreprendre l’ascension du volcan, nous faisons une ballade en vélo d’une quarantaine de kilomètres. On part à 13h sous le cagnard et on bouffe de la poussière sur les pistes; bref c’est pas la sortie du siècle .

Le lendemain départ à 4h30 du matin, un taxi nous dépose à la base du volcan, on commence l’ascension dans la nuit. Il y a beaucoup de vent (90 - 100 km/h), le sable et les petits cailloux volent ça semble compromis de monter la haut ! On se refugie dans une petite cabane, un peu déprimés car la météo devait être bonne.

On attend deux heures et on voit un groupe de 6 personnes monter. On se décide à les suivre, on les retrouve à la gare de télésiège. Ce sont des militaires chiliens qui ont eu une autorisation spéciale de la CONAF (l’organisme qui gère les forêts et les chemins). Aucune agence n’a eu l’autorisation de monter à cause des conditions météo. Nous on n’a vu personne car on est arrivé un peu tôt …

On décide de monter avec eux, même si ca semble toujours compromis de voir le sommet à cause du vent et des nuages sur le volcan.

Les militaires s’arrêtent à la première plaque de neige car dans le groupe il y’avait des personnes pas trop habituées. On chausse nos crampons et on monte jusqu’à 2400 m, après la visibilité était trop mauvaise, dommage on ne verra pas le sommet et le cratère. Mais c’était sympa de se retrouver à deux sur les pentes du volcans qui d’habitude est parcouru par de nombreux touristes !

  

Le soir c’est la fête dans auberge car avec les propriétaires et un autre couple on décide d’acheter un agneau. Mais c’est pas pour tondre la pelouse ! On le fait cuire à la broche et on se régale jusqu’a une heure du matin.

Une longue journée pleine de surprises !

On part demain pour un trek de 4 jours dans un parc près de la frontière avec l’argentine avec un couple de français rencontrés dans l’auberge. On vous raconte ça à notre retour.

Photos Nouvelle Zélande

Et voici quelques photos de Nouvelle Zélande :

 Nouvelle Zélande:

 

 
On vous donne des nouvelles du Chili ou tout se passe bien très prochainement !

Dernières traces en Nouvelle-Zélande

 

Après Noël nous nous dirigeons dans la région des fiords. Arrivés à Te Anau, grosse déception, cette ville est le point de départ de trop nombreux tours en bateau, hélico etc.… On n’a pas envie de se payer le tour de 2 heures en bateau avec 300 touristes. Et on ne veut pas dépenser une somme exorbitante pour faire 2 jours de canoë dans un fiord plus sauvage.

On se rattrape en faisant une journée de canoë sur le lac Manapouri, on se fait les bras pendant 18 kilomètres et il n’y a pas foule !

Après les bras, on décide de travailler un peu les jambes en faisant une partie d’une autre great walk, la Kepler Track. C’est une jolie ballade de 36 kilomètres sur un chemin super bien aménagé . Ceci nous permet de marcher vite et d’atteindre le sommet en 4 heures avec une petite vue sur un des fiords.

Pour se reposer un peu, on pousse jusqu’à l’extrême sud de l’ile dans la région des Catlins. Une superbe côte sauvage où il ferait bon d’avoir une aile et une planche de kite au fond du van … On voit encore des dizaines de lions de mer dont certains se laissent approcher de très près.

On a la chance de voir une espèce très rare de pingouins à oeil jaune. Il ne faut pas s’approcher car ils risqueraient de se mettre en danger eux ou leur petit pour nous éviter (en retournant à la mer par exemple).

A Curio Bay nous pouvons observer un phénomène assez rare : une forêt pétrifiée. c’est une forêt fossilisée qui date de plus de 160 millions d'années ! On voit nettement les troncs d’arbres transformés en pierre !

Petite photo obligatoire devant Slope point, point le plus au sud de l’ile du sud!

Nous remontons ensuite la côte est. Arrêt à Dunedin et toujours des lions mer et des albatros royaux très difficile à photographier mais au vol majestueux. 

Le nouvel an se passe tranquillement comme les autres soirées…mais avec une bouteille de vin imbuvable en plus! Du coup le lendemain on s’offre 200gr de saumon fumé sur toasts de pain de mie aillé à l’apéro!

Nous nous rapprochons de Christchurch et faisons notre dernière rando en Nouvelle-Zélande : ascension du Mont Somers. Vue sur les montagnes enneigées en haut (il a neigé la veille!), et descente “version Yannick” pour pouvoir faire une boucle et non un aller-retour!

Retour à Christchurch puis envol pour Auckland….pour passer notre dernière soirée! Nous avons été très gentiment accueillis par 2 collocs françaises (Capucine et Justine)  qui vivent à Auckland pour quelques mois. Elles travaillent dans la restauration donc nous commençons la soirée un peu tard… et on fini de discuter vers 2h du matin! On espère que ça nous aidera à dormir dans l’avion.

Fin de notre étape néo-zélandaise, on a bien apprécié la diversité des paysages. Et le fait que cette diversité soit si concentrée. On a également profité de l’accueil et de la bienveillance des néo-zélandais.

On vient d’arriver au Chili, changement d’ambiance et de langue on espère que nos révisions d’espagnol porterons leurs fruits !

Le temps passe finalement assez vite ça fait maintenant plus de 6 mois que l’on voyage. Mais on a encore soif de découvertes et de rencontres.

Noël en short

Nous poursuivons notre découverte de l’ile du sud par une descente via la cote Ouest qui est réputée sauvage et peu  peuplée.

Effectivement très peu de village / ville le long de la mer de Tasman.

Nous passons des vallées autrefois habitées par chercheurs d’or. Sur cette cote il y a aussi des mines de charbon dont certaines sont encore en activité.

Et pour nous mettre dans l’ambiance on se fait une rando qui finira par l’exploration d’une grotte. Yannick déclare l’exploration terminée quand il faut passer un siphon dans de l’eau glacée. On a la chance d’observer des concrétions dignes des grottes d’Arcy(draperies, stalagmites, stalactites). Vraiment sympa de pouvoir faire ça tout seul et au milieu de la forêt.

Un peu plus loin nous faisons la pose touristique pour observer des rochers qui ressemblent soit disant à des empilements de crêpes, les Pancake rocks (on doit pas manger les mêmes crêpes!).

Une belle fenêtre météo s’ouvre à nous, et nous filons vers Arthur Pass. C’est un col qui permet de traverser la chaine de montagne (les Alpes du Sud) entre l’ouest et l’est de l’ile. Finalement la météo s’est un peu plantée! Il pleut une bonne partie de la journée, et une éclaircie apparait vers 16h. On décide de commencer une rando pour monter au sommet de l’Avalanche Peak. On verra bien si l’on a le temps d’arriver en haut. C’est une montée de type raide, pas trop de virages inutiles pour affronter les 1100 m de dénivelée. A 19h on est au sommet, dommage pour la vue il y a encore pas mal de nuages.

Le lendemain il fait grand beau, on fait une rando qui se termine par une belle arrête rocheuse.

Notre spot de camping, au milieu des lupins sauvages, est visité par les keas, des perroquets des montagnes. On ne les trouve qu’en Nouvelle Zélande, ils sont protégés car il n’en reste que 5000. Ils sont très curieux et s’approchent près des gens.   

La suite nous emmène dans la région des glaciers qui se jettent pratiquement au niveau de la mer. Le paradis des “scenics flights” en hélicoptère qui n’arrêtent pas de faire des rotations sur les glaciers. Pour notre part on décide de faire un bivouac au sommet du mont Fox pour avoir une vue au petit matin sur le Mont Cook et les glaciers. Petit problème au part dans l’aprem juste après une bonne pluie, et on se retrouve à marcher dans un véritable bourbier dans une forêt très raide. Le bonus c’est qu’il se remet à pleuvoir au moment de monter la tente ! On se dépêche et on se met à l’abris en espérant que le temps sera plus clément le lendemain. On ne peut même pas se servir du réchaud dans la tente, on se contente d’une salade de riz.

Le matin grand beau temps on en profite pour se balader un peu avant de redescendre.

Sur la route du sud un massif nous parait intéressant pour les randos; Apiring National Park avec encore une centaine de glaciers à découvrir. Pour être au cœur du parc il faut entrer dans une vallée et parcourir une route non goudronnée sur 30 Kilomètres.

On passe 4 jours a faire des randos avec vue sur les glaciers sur fond de chute de séracs. On dort  une nuit en bivouac pour l’apéro de noël, mais la nuit fut courte à cause des kéas. Ils ont essayé de rentrer dans la tente pour nous voler notre pitance ! On ne laisse pas faire en leur de jetant des pierres (qu’ils savent très bien éviter), ils nous laissent tranquilles au lever du jour.

   

   

Le jour de noël, nous sommes invités par un groupe de néo zélandais a partager un barbecue de noël :

Nous nous régalons de mouton, bœuf, daim et de chèvre sauvage chassé par Matt et de diffèrent vin et autres breuvages festifs. Nous avons passé une excellente soirée qui s’est terminée au son de la guitare. Merci  

On en profite pour vous souhaiter de joyeuses fêtes !